Table ronde : Évolution de la lecture en sciences humaines / Colloque Les éditions en Sciences Humaines à l’ère du numérique / Ambassade du Brésil
Les yeux augmentés
J’aimerais commencer cette présentation par une image, celle que chacun d’entre vous créera à l’évocation d’une rencontre qui eut lieu à la fin des années 20 et qui nous est rapportée par l’un des protagonistes dans un livre traduit en français aux éditions rivages il y a quelques années. Nous sommes dans un musée allemand devant un tableau de maître. Se tiennent là un homme et une femme qui regardent le tableau. L’homme parle. La femme écoute. Elle a de longs cheveux noirs, bouclés, de grands yeux verts et semble absorbée doublement, par les mots de l’homme et par la scène encadrée devant son regard. L’homme est mince, les épaules droites, de petite lunettes rondes surplombent un visage émacié, il a un sourire aux lèvres tandis que ses yeux circulent du tableau à la femme qui boit ses paroles. « Son regard empli d’étonnement et de gratitude me saisit sans cesse quand, au Kaiser Friedrich Museum, j’ouvre ses « yeux augmentés », comme elle le disait, devant les tableaux, en traduisant ceux-ci dans l’ordre du langage. » Quelques cinquante ans plus tard, tandis que cet homme rassemble ses souvenirs pour rendre hommage à celle qui fut sa première femme et qui vient de mourir, il se souviendra de cette scène et la partagera avec nous dans l’ordre du langage. Je ne sais ce qui apparaît derrière vos yeux, ou ce qui apparaîtra demain devant vos yeux lorsque vous songerez de nouveau à cette scène, et la redonnerez à entendre à d’autres, à l’instar de conteurs en herbe suivant les images qui se dressent devant eux pour redonner à entendre un conte entendu quelques années plus tôt et ce dans leurs propres mots. Pour ma part, lorsque j’évoque intérieurement Günther Anders[1] et Annah Harendt contemplant des tableaux dans ce musée berlinois il y a quasiment cent ans, les mots d’Anders augmentant les yeux d’Arendt, c’est une traversée qui se joue, un cheminement semblable à celui de Saint-Christophe portant l’enfant qu’Arendt n’était déjà plus (même si Gûnthers la décrit comme l’enfant du peuple du livre, ou mieux l’incarnation de celui ci) mais qui le redevenait un peu sans doute à l’écoute du conteur à ses côtés, le regard plongé dans des tableaux. Dès lors ces peintures s’animaient en elle, prenaient vie devant elle. Quelque chose symbolise ici la lecture en Science Sociale. Il y a un objet, un champ étudié par un chercheur, un tableau pourquoi pas ; le chercheur dans des circonstances spatiales, émotionnelles, temporelles uniques, écrit ou donne à entendre à propos de sa relation au tableau ; il dit quelque chose de cette relation et par elle il dit quelque chose du tableau. Il ne révèle pas l’être-tableau qui n’existe pas au delà des matières, intentions et matériaux composant sa pluralité. Mais il permet à celle ou celui qui le lit ou l’écoute de prendre la distance de l’écrit ou de la parole au moment ou elle/il le lit ou l’entend et de voir le tableau qu’elle/il ne pouvait jusqu’alors que regarder sans distance. La rencontre entre un chercheur en sciences sociales et un lecteur, par le biais de sa pensée mise en mots, a quelque chose à voir avec la rencontre entre Anders et Arendt devant les tableaux du Kaiser Friedrich Museum.
C’est une des lectures que je traverse et qui me traverse lorsqu’à l’Ehess, un chercheur décortique au cours de son séminaire sa pensée autour d’un objet ; il peut s’agir d’un tableau, d’un texte ou de la pensée d’un autre auteur de sciences humaines. Je pense à mon directeur de recherche Pierre Judet de la Combe qui chaque lundi matin partage avec une vingtaine de personnes une forme de transe et nous fait découvrir, en la découvrant lui-même chaque semaine différemment, une des premières œuvres de sciences humaines jamais écrites, l’Iliade. L’Iliade donne à voir et à ressentir l’horreur et l’expérience de la guerre à ceux de l’arrière, qu’il s’agisse d’auditeurs du temps d’Homère, ou bien de quelques générations de philologues au fil des siècles, de philosophes, ou encore de lecteurs de tous âges de la grèce antique à nos jours. D’Homère à Pierre Judet de la combe, la filiation existe ; et entre eux, une chaîne invisible composé de leurs semblables, a augmenté et augmente encore les yeux d’autres Arendts, d’autres émerveillés qui à leur tour augmenteront les yeux de conteurs en herbe, d’êtres enfants découvrant des sens par devant eux en même temps qu’ils se créent des images et les donnent à voir dans l’ordre du langage.
Ces fenêtres ouvertes en elle par un Anders amoureux, nous n’y aurons pas accès. Il n’aurait pas partagé avec quiconque d’autre de la même manière ce qui se vivait alors avec Arendt, son sentiment, le sentiment d’arendt, les émotions qui circulaient entre eux participant de l’architecturation de sa pensée et de la construction de ces fenêtres singulières. Nous n’aurons pas non accès aux images que chacun d’entre vous s’est créé à l’évocation de la scène première de ma présentation et qui auraient été sans doute différentes si la conférence d’aujourd’hui s’était déroulé un autre jour, dans un autre lieu, ou même avait simplement commencé 5, 3, ou 1 minutes plus tôt, plus tard, si j’avais été enrhumé, si l’une d’entre vous n’avait pas été présente. Ces fenêtres nous sont familières pourtant. Elles sont les espaces entre le passé et le futur, elles sont le présent dans sa double douce et amère tension, vers la mort d’avant et vers la mort d’après, vers l’éternité d’avant qui ne cesse de s’allonger et vers l’éternité d’après qui ne cesse de grandir ; elles sont les fenêtres du temps de l’homme du cinquième siècle, Saint-augustin, sur lequel Hannah Arendt fit sa thèse ; elles sont le transformé et l’indifférent, le devenir et le disparu ; elles sont dans un autre registre les doigts du guitariste de Flamenco Tomatito au dessus du gouffre résonnant, ou le chant de la nina de los peine, évoqué par Federico Garcia Lorca dans le jeu et la théorie du Duende, elles sont l’arche vide et sous lui « passe un vent de l’esprit qui souffle avec insistance sur la tête des morts, à la recherche de nouveaux paysages et d’accents ignorés ; un vent qui sent la salive d’enfants, l’herbe écrasée et le voile de la méduse, qui annonce le baptême permanent de choses fraîchement créées. »[2]
Le baptême permanent de choses fraîchement créées.
Le duende circulait entre Arendt et Anders, les mots du second ne pouvant le saisir entièrement, le couvrir ou le recouvrir, pour autant qu’il soit un entier, et dans cette distance entre la vision d’Anders et les mots qu’il mit en œuvre pour dire ce qu’il voyait, Arendt s’installait et s’émerveillait, les tableaux prenaient vie.
La double tension de la lecture en sciences humaines rejoint celle de la remémoration augustinienne, ou encore celle du Duende de Lorca. Au delà des séminaires d’un chercheur passionné, et d’une lecture accompagnée qui peut devenir un tournoiement vertigineux de la fascination si l’on n’y prend pas garde et si elle ne s’inscrit pas dans une tension autre, s’entame une recherche propre à chacun des participants dont le point de départ est difficile à repérer même s’il tend toujours vers une sensorialisation de la pensée. Dans des entretiens récents que j’ai eu la chance de traduire, le sociologue états-unien Howard Becker pose la question du commencement de la recherche « à quel moment ma recherche sur les musiciens a t-elle commencé ? » se demande t-il « le jour ou j’ai eu l’idée ? Le jour ou j’ai commencé à travailler comme musicien ? Le jour ou j’ai écrit mes premières notes de terrain ? Nous pourrions défendre aisément l’idée que ma recherche a démarré le jour où j’ai débuté ma carrière de musicien. » Si ce point de départ est difficile à identifier, il fait toutefois indubitablement partie d’un cheminement, et permet une double tension, moins terrible mais non moins représentative de la double tension entre la naissance et la mort de chacun d’entre nous, et ce au présent de la recherche. Se déplacer en bibliothèque, à la BNF notamment, fait partie de ce mouvement spatial et temporel, empirique ; de ce déplacement et de la prise de distance avec les livres dans leur proximité, dans leur présence en un lieu qui ne peut être un foyer, et dans l’impossibilité de les emprunter. La lecture est inscrite dans ce mouvement, et pour rejoindre ce que dit Ivan Illich dans un texte écrit en 1991[3] sur la lecture à l’époque de Hugues de Saint-Victor au 12ème siècle, la lecture est un mouvement du corps, des yeux, de la bouche, des oreilles, de l’âme et de la page qui rayonne, vacille, éclairée à la lumière de la bougie et éclairant à son tour l’œil du lecteur. L’œil augmenté était alors d’une toute autre nature que celle décrite par Arendt et Anders. « Pour Hugues, la page rayonne, mais pas seulement la page, l’œil aussi. » Ce n’est pas métaphorique. Lorsqu’il rédigeait cet art de la lecture à l’attention de ses élèves, Hugues de Saint-Victor concevait l’opération de l’esprit en relation analogique avec la perception de son propre corps. « A la lumière de la sagesse qui fait briller la page, le moi du lecteur s’embrasera, et à la lumière de ce feu, le lecteur se reconnaîtra lui-même. » Quelque neuf siècles plus tard, je ne me reconnais pas toujours dans les pages des livres de bibliothèque. Cependant, je pense à la manière de Hugues de Saint Victor que le livre de sciences sociales, mais également de littérature, pardonnez moi l’écart, est un remède pour l’œil « La page est un remède suprême ; elle permet par le studium de regagner en partie ce qu’exige la nature, mais que les ténèbres intérieures pêcheresses du lecteur lui dénient désormais…Adam et Eve furent chassés du Paradis. Ils furent bannis d’un monde rayonnant dans un monde de brouillard, et leurs yeux perdirent la transparence et la puissance du rayonnement dans lesquelles ils avaient été créés, et qui demeurent le vœu de la nature et du désir humain. » Je voudrais ici non pas moderniser les propos de Illich décryptant l’intention de Hugues de Saint-Victor, mais les rapporter à notre siècle car ils me semblent pertinents pour décrire les maux de l’œil contemporain, et la nature des ténèbres qui nous privent d’un monde rayonnant et transparent.
« Le lecteur se reconnaîtra lui-même » dit Hugues par la voix d’Illich. Lorsqu’en bibliothèque, je prends un livre, une double tension est là, dans l’attention du présent ; en me déplaçant à l’intérieur du texte, le texte se déplace en moi et déplace des zones de brouillard, les remplace par des images qu’aucun autre que moi ne peut voir. Lorsqu’il m’est nécessaire de ponctuer une lecture d’une recherche complémentaire, je me déplace, déplace un livre, déplace des pages, déplace mon regard, déplace mon questionnement dans le temps, l’espace et le cheminement intérieur d’une lecture qui se poursuit en moi ; le cheminement est unique, le chemin lui n’est pas important sauf pour les cartographes de la pensée. Le cheminement est fait d’une rencontre avec un auteur, sa pensée, les mots exprimant sa pensée ; le labyrinthe tisse se dédales à mesure que les mots lus s’oublient, et que ma pensée s’élabore. L’espace traversé est un espace libéré, vécu, un erré qui ne peut se recomposer, mais qui permet de composer avec les traces de l’oublié et de la traversée qui en est la source.
Cependant, de la profondeur d’une pensée en cours accompagnée par un auteur, son texte, notre rencontre, et les fenêtres que cette rencontre ouvre en moi, à la profondeur de données accessibles en permanence par des voies numériques déjà cartographiées dans des fenêtres d’un système d’exploitation s’ouvrant sur un écran, il semblerait pour certains qu’il n’y ait qu’un pas à franchir, voire aucun. Le mouvement n’a plus lieu d’être, le cheminement comme déploiement non quantifiable paraîtrait pouvoir devenir la multiplicité des chemins, leurs possibles quantifiables algorithmiquement. La connaissance est un « contenu » nous disent les promoteurs du web sémantique , autre espace de lecture des Sciences Humaines, l’espace de tous les possibles : « le Web sémantique vise à aider l’émergence de nouvelles connaissances en s’appuyant sur des connaissances déjà présentes sur Internet ; pour y parvenir le web sémantique met en œuvre le web de données qui consiste à lier et structurer l’information sur Internet pour accéder simplement à la connaissance qu’elle contient déjà. [4]» La connaissance serait un contenu en soi. Les savoirs seraient des contenus en soi. La connaissance et le savoir absolus sont don l’ensemble des liens visibles dans le réseau internet, dans les données et les métadonnée associées, qui unissent ces connaissances et savoirs en soi.
Je me demande quelle était l’expression allemande utilisée par Günther Anders pour redonner à entendre le commentaire de Hannah Arendt sur ses analyses de tableau ; les yeux augmentés. La traduction française, aussi juste et belle soit-elle, en provenance d’un augere qui fait l’auteur et la joie des augmentés par sa voix/voie, m’emporte ailleurs en ce 21ème siècle, en ce temps des futurologues de la mythologie contemporaine de l’immortalité machinique. Un temps hors temps comme temps de tous les instants ; l’impermanence permanente du flux remplace la permanence impermanente du temps. Chacun pour soi et par soi, les yeux augmentés doivent être miens, je dois les posséder, c’est une fonction, un état, un mode comme dans l’expression utilisée par les jeunes générations « être en mode » qui correspond oralement aux statuts écrits de nos avatars dans ce que d’aucuns appellent des réseaux sociaux, et qui ne sont que des logiciels faits de zéro et de un, pour lesquels le temps n’est qu’une suite d’opérations qui une fois réalisées n’ont plus nécessité à entrer dans l’histoire, à la composer. Greffez-moi des trucs, introjectez moi une puce, immaculez moi de la grande sémancité du web…par les objets connectés ! Je veux voir derrière les choses, les êtres, le monde, les savoirs, je veux comprendre séance tenante ce qu’ils veulent dire pour d’autres, ce qu’elles me disent à moi et calculer les écarts pour savoir où j’en suis, qui je suis, mon être. L’écran, les google glass, les lunettes Oculus Rift[5] ont quelque chose d’un élixir médicalgorithmique rendant obsolète le moindre fétiche, le moindre objet représentant quelque chose que l’on sait pertinemment ne pas être, le moindre espace ou l’étant ne rejoint jamais l’être mais le désigne comme toujours fuyant lorsqu’on a le sentiment de lui susurrer à l’oreille. « Baptême permanent des choses fraîchement créées » disait Lorca. Espace Transitionnel dirait winnicott, l’experiencing, le mouvement incessant de la rencontre avec les humains, avec ce qui nous entoure et nous compose chaque seconde, avec ce que l’on entoure et compose chaque instant. Tout cela n’est plus nécessaire. Cessons le jeu de la vacance, de l’absence, de l’équivoque et de l’écart. Regardons les choses en face dans leur nombre, leurs statistiques, leurs métadonnées, leur structure moléculaire même et nous serons l’augmentation même. Le cheminement singulier de l’erré textuel aura quant à lui disparu, remplacé par l’identité numérique, le cluster 256 kilooctets, l’être digital dont les compétences sont la mémoire instantanée, la capacité de mapping, la capacité de concentration, la logique procédurale, la méta-cognition (l’analyse de ce qu’on est en train de faire)[6]. Selon le National Intelligence Council qui publia en 2014 un rapport intitulé Global Trends 2030 : Alternative worlds, la tendance la plus radicale à voir le jour en 2030 concerne la la modification et l’augmentation des capacités humaines par les technologies et l’évolution transhumaniste disruptive. « Les implants rétiniens permettront une vision nocturne » traduit Thierry Buthier, maître de conférence en mathématiques sur son blog consacré aux nouvelles technologies, « et donneront accès aux spectres de lumière inaccessibles chez l’homme de 2014…les progrès réalisés sur la chimie des neuro-stimulants augmenteront nos capacités de mémorisation, d’attention, de vitesse de réaction et de réalisation. » Seize années. Dans seize années, nous verrons tout. Dans seize années plus aucune zone d’ombre ne restera, plus aucune couleur ne nous échappera. Seul petit inconvénient. Les luttes sociales d’antan seront renouvelées dans la distinction entre ceux qui ont les moyens d’être augmentés et les autres. Quoi qu’il en soit, les yeux augmentés de 2030 n’ont que faire d’un Anders, d’un Hugues de Saint-Victor, de la lumière d’une bougie, de l’éclat d’une page. Bannis d’un monde rayonnant, nous devenons le rayon. Bannis d’un monde de transparence, nous créons l’impermanence permanente et infinie. A quoi bon les livres dès lors ? A quoi bon la lecture même ? A quoi bon les chercheurs ? La connaissance se crée d’elle même grâce aux algorithmes génétiques[7] ou aux algorithmes d’apprentissage automatique, qui évoluent d’eux-mêmes en fonction de leur activité. Nous ne voyons plus l’image du monde sur l’écran. Cela n’est plus nécessaire. Nos yeux sont devenus l’écran. Nous sommes les miroirs du réel advenu. Et nous pétrifions toutes celles et ceux qui osent nous regarder sans détour.
« Il faut que les livres disparaissent ou nous engloutissent. »[8] Ainsi s’achevait l’un des contes pour bibliophiles écrits en 1894 par Octave Uzanne et Albert Robida. Un humoriste du nom de John Pool annonçait la fin des livres, ce qui rendait la vision apocalyptique moins pénible pour des inconditionnels de la page en série. Ironie de l’histoire, et leçon d’auto-dérision répétée pour celles et ceux qui la composent sans le savoir, le pool ou la Piscine contemporaine sert à former des ingénieurs en informatique chez 42, l’école de Xavier Niel, dont les élèves sont recrutés sur «des bases cognitives qui sont intrinsèques aux capacités du cerveau, qui ne s’apprennent pas, qui sont naturelles, servent à déterminer les candidats qui ont le meilleur potentiel. »[9] De l’ironie, Günther anders n’en manquait pas mais il aurait doute ri jaune en entendant cela. Et je l’imagine par-delà la tombe, soulevé par une rage silencieuse, saisir une plume de ses doigts tordus par la maladie afin de compléter le troisième tome de son œuvre sur l’homme et formaliser dans l’ordre du langage une analyse mordante de ces augmentations en soi qu’il aurait sans nul doute intitulé l’obsolescence de l’œil.
[1]Günther Anders, La bataille de Cerises, Dialogues avec Hannah Arendt, Bibliothèques Rivages, traduit par Philippe Ivernel, 2013
[2]Federico Garcia Lorca, Jeu et théorie du Duende, Traduit par Live Anselm, édition Allia
[3] Du Lisible au visible, sur la naissance du texte, commentaire du didascalicon du Hugues de Saint-Victor et traduit par Jacques Mignon et révisé par Maud Sissung aux éditions fayard, 1991
[4] Le web sémantique défini dans Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Web_s%C3%A9mantique
[5] Périphérique informatique de réalité virtuelle en cours de développement et conçu par l’entreprise Oculus VR, filiale de Facebook (cf Wikipedia.fr)
[6]La France est à la traîne dans le secteur numérique, interview de Nicolas Sadirac, école 42 créée par Xavier Niel, PDG de Free, 17 avril 2013 : http://www.blog-emploi.com/interview-nicolas-sadirac-ecole-42/
[7]« algorithmes évolutionnistes, qui, lorsqu’ils cherchent une solution, envisagent à chaque génération de multiples pistes, comme autant d’individus, pour ne retenir que les plus performantes ou les plus prometteuses. » Alexandre Laumonier, 5, éditions Zones sensibles, 2014, chapitre 2 : retour vers le futur, p.51
[8]Référence
[9]Interview Nicolas Sadirac, Ibid.